Description des événements reliés aux chocs nerveux (shell shock)  de Phillip Pilon

À O.C. 8e Canadian Railway Troops
« Le 1 septembre il était à Steenwerk vers 9.00 heures quand l'artillerie anti-aérienne éclata.  Il fut terrassé et chambranlant.  Le 10 août alla au no.63 CCS (Canadian Casualty Station) pour deux semaines, muet à l'entrée et récupéra grâce à du sel.  Doit revenir 5 jours après son retour au front. »  4-9-17  de no.4 Hôpital stationnaire

À O.C. No.4 no.4 Hôpital stationnaire
« Il travaillait à la construction du chemin de fer quand des obus ennemis tombèrent dans les alentours.  Un obus éclata près de lui et depuis ce temps il souffre de choc. »  8 sept. 1917  de O.C. 8e Battalion C.R.T.

« Durant le matin du 11-8-19 à Dickeebusch avec l'équipe de construction de chemin de fer une bombe éclata parmi eux.  Frappé au dos... souvenir de rien de plus.  Aucune attaque précédente (mal de tête, tremblement général). » 16-8-17

« Cet homme avec la Compagnie no. 3  (8e Bataillon C.R.T.) impliqué à la construction de voies ferroviaires au front.  Plusieurs gros obus éclatèrent autour et parmi les hommes dont sept furent atteints dans cette compagnie.  Cet homme était près de l'explosion d'un gros obus et subit un choc considerable. »  21/7/17
                 signé                 Commandant du 8e Battalion C.R.T.

« Tremblement des mains de beaucoup augmenté.  Bégaiement sévère... l'air neurasthénique... mouvement choréique  (choreic movements) de la tête du corps.  Souffrait de malaises semblables deux mois auparavant au 62 CCS.  N'en est jamais revenu depuis.  Les nerfs l'ont abandonné sous la pluie des obus de l'ennemi. »
signé Lt.Col. du O.C. New Zealand Stationary Hospital

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