Arbre généalogique (2ième
partie)
Comme promis dans le dernier numéro, vous trouverez ci-dessous la suite de l'arbre d'Hubert Pilon, de Nivillac. Morbihan. 64. Pilon, François né en 1736, à?
décédé 26/07/1782, Anizy le Château, Aisne
3 enfants:
2me mariage: Poulet, Marie-Thérèse, 09/02/1762,
Wissignicourt, Aisne. Fille de Poulet François et de Articlaux,
Anne Marie née en 1740, Wissignicourt, Aisne décédée
16/05/1771, Anizy, Aisne
3me mariage: Grévisseau, Jeanne Nicole, en 1772 Fille de Grévisseau
Louis et de Laumant, Marie Anne (No 65)
65. Grévisseau,Jeanne Nicole née en 1725,Charleville, décédée 27/02/1805,Anizy le Château, Aisne 128. Pilon, Henri né 13/12/1704, Sissonne, Aisne décédé
16/03/1770, Liesse, Aisne
5 enfants:
2me mariage: Martin. Françoise
129. Jeannesson, Elisabeth née 13/07/1697, Liesse, Aisne décédée 02/05/1742, Liesse, Aisne 256. Pilon, François, né en 1658, Sissonne, Aisne décédé
08/12/1721, Sissonne, Aisne
10 enfants:
257. Cailleau, Anne née en 1663, Sissonne, Aisne Fille aînée de Cailleau Jean et de Manteau Geneviève. décédée 14/05/1731, Sissonne, Aisne. Un grand merci pour Hubert Pilon de Nivillac pour qui a fourni un arbre presque complet. En effet, il y manque peu de renseignements. Comme indiqué en première colonne, vous trouverez ultérieurement un article sur la biscuiterie Pilon de Nantes. ---------------- L'Histoire et la généalogie
L'historien et le généalogiste poursuivent, chacun de son côté, un même but: mieux connaître notre passé. L 'historien s'intéresse à un certain nombre de documents du passé. Il consulte, par exemple, les inventaires après décès, les registre de conscription, les registre matricules, les services judiciaires, les registres d'écrou, les données fiscales, les procès-verbaux, les listes électorales, les données de recensements, les actes notariés. Le généalogiste, de son côté, utilise ces sources de renseignements afin de mieux connaître comment vivaient ses ancêtres. C'est déjà un grand pas de franchi, lorsque les dates et lieux de naissance, mariage et décès ont pu être répertoriés. Mais le plaisir est encore plusgrand lorsque le généalogiste se lance dans la seconde étape de ses recherches dont le but est de découvrir la vie quotidienne, le cadre de vie et de travail grâce aux différents documents consultables mis à disposition dans les Archives départementales. L'historien a pour vocation la saisie du passé dans la masse globale des événements et des sociétés. L 'historien s'intéresse à la grande masse de la population avec des méthodes proches du cadre collectif Dans les données recueillies, l'individu se fond sans être identifié dans la masse qui s'appelle "les ouvriers", "les paysans", puis "les femmes", "les notaires", "les musiciens". Ceci est évidemment une généralité. Il existe une tradition historique de la biographie, de l'étude des groupes sociaux ou culturels, de l'analyse de la vie de certains hommes politiques. Le généalogiste a pour vocation la saisie du passé dans un cadre bien particulier qui est la recherche génétique et ainsi, identifier chaque aïeul. Pour des raisons bien logiques, leur nombre se développe au fur et à mesure de la progression vers le XVIème siècle qui est le but ultime d'une généalogie réaliste. Le généalogiste se retrouve face à ses milliers de fiches individuelles. Pendant de longues périodes, les démarches des historiens et des généalogistes ont paru contradictoires. L'historien a eu, depuis le XIXème siècle, la réputation de celui qui travaillait de façon scientifique. Il pouvait, par sa rigueur et son érudition, atteindre la Vérité historique. La rigueur reste toujours la marque d'une authentique quête du passé. Chaque affirmation doit être prouvée en fournissant les citations et appels de notes afin que le lecteur puisse, s'il le désire, vérifier ces dires. Le généalogiste travaille, avant tout, pour luimême, pour son plaisir personnel et ses trouvailles n'intéressent que sa propre famille ou d'autres personnes portant le même patronyme. Le généalogiste garde encore de nos jours la réputation de généalogie de complaisance plus pratiquée autrefois afin de créer des ancêtres prestigieux. Ces pratiques du passé ont laissé des traces de méfiance de la part de l'historien vis-à-vis du généalogiste. Les historiens deviennent de plus en plus professionnels, à la recherche de formation initiale s'ils sont étudiants avec comme objectif; succéder à leurs maîtres. La généalogie devient de plus en plus universelle avec une sociologie qui reste caractéristique: un grand nombre de retraités, ce qui s'explique par le fait que les recherches nécessitent du temps disponible et aussi des déplacements plus ou moins distants et ceci sans rémunération. Les généalogistes pratiquant à titre professionnel sont minoritaires. Entre historiens et généalogistes, les points de rencontres restent faibles, mis à part quelques historiens faisant de la généalogie et quelques généalogistes s'intéressant à l'Histoire. Un rapprochement entre les deux parties peut se faire par l'intermédiaire des sociétés savantes, les revues nationales ou régionales, les instituts culturels et tous les espaces où ils peuvent se rencontrer et échanger leur connaissance pour, ainsi, travailler avec encore plus d'efficacité. Source : LE PILIER
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